Hunter × Hunter
Hunter x Hunter
Gon est un jeune garçon intrépide et aventureux qui vit chez sa tante Mito. Son rêve : devenir un Hunter, comme son père. Les Hunters forment une caste à part. Ce sont des personnes qui ont dédié toute leur existence à la recherche d'espèces rares, de mets inconnus, de territoires inexplorés ou encore de ...
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| Terminée | JP | 23 minutes |
| Science-Fiction & Fantastique, Action & Adventure, Animation, Comédie, Drame | Fuji TV, | 1999 |
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1.82 - Contact X Razor X a United Front
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Diffusion originale : 17 mars 2004
Diffusion française :
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
Galax
Cet OAV est vraiment hideux et c’est une tragédie. Les effets powerpoints, les paysages réduits à trois coups de crayons effet Paint : c’est rushé et ça se voit beaucoup. Dommage car l’anime avait toujours été immaculé avant ça.
Bomber est aussi un ennemi nul. Son design est inspide et je n’aime pas le trio qu’il forme avec ses deux sidekicks. Il s’agit de loin du plus mauvais antagoniste de l’oeuvre. Heureusement, l’arc étant plus long ici et les épisodes plus variés, j’ai l’impression de moins le voir que mes souvenirs de 2011.
C’est dommage car du reste, l’idée de l’arc continue d’être super alléchante. Le fan de Yu-Gi-Oh qui sommeille en moi est à fond dans l’idée de collecter plein de cartes rares, de se défendre ou d’attaquer avec des cartes magie, et même si l’anime ne nous montre que des miettes de tout ça en termes d’utilisation des cartes, je kiffe à fond le concept. Je pense que Togashi (le mangaka) était encore un peu timide à l’idée de briser toutes les règles et à faire un arc bien plus long à ce stade, mais si Greed Island était sorti après sa phase fourmi ou sa phase nouveau contient, il aurait pu vraiment aller au bout de son idée et transformer ça en un gigantesque RPG semi-isekai. D’autant que ce qui est génial c’est que si on va sur la page wikipedia de chaque carte, elles ont vraiment des effets propres et originaux à chacune d’entre elles, même si on ne les voit jamais dû à la nature “collection” du jeu ! Tu sens quand même que le mangaka s’est vraiment fait plaiz et tient là limite un concept pour un manga à part entière.
Pour l’heure, on reste moins focus sur le pouvoir des cartes et plus focus sur la progression de nos héros dans le jeu, et c’est quand même très sympa. On a d’abord la fin de la section assez “solo RPG” qui fait suite au montage de l’épisode précédent, avec l’idée géniale que Gon a de retourner en arrière soigner les PNJ du village, typiquement le genre d’enseignements géniaux que le jeu peut apprendre au héros et auquel des gens pas aussi simples et purs que Gon n’auraient pas forcément pensé. On bascule ensuite vers un RPG plus multi-rôle avec un groupe de personnages inconnus dont on se fout un peu mais qui sont cohérents : leur regroupement, les stratégies employées et l’avancée vers la suite du jeu semblent vraiment être des point réalistes.
Encore une fois, on peut toujours pinailler pour 2-3 facilités mais Hunter reste vraiment au-dessus quand il s’agit de construire un sentiment de progression solide, qu’il soit dans un examen, un tournoi, un apprentissage de Nen ou un jeu. Le soin du détail sur “comment Biscuit avait autant d’infos sur le jeu”, “pourquoi le groupe a intérêt à travailler ensemble” (pas juste car il faut que l’anime arrive sur des baston de groupe), “pourquoi la carte n’était pas dispo avant qu’il y ait un groupe qui arrive” (pas juste car nos héros ont la main du scénariste de leur côté et qu’ils arrivent dans ce jeu pile au bon timing), les échanges d’information entre groupes et pourquoi Gon/Kirua/Biscuit ont intérêt à travailler avec les autres… tellement de réponses à des questions sur lesquelles on aurait pas forcément pinailler, et pourtant ça fait plaisir de les avoir.
La suite avec le petit duel dans le bar n’est qu’une formalité pour rappeler un peu que le Nen existe, et on semble passer aux choses sérieuses avec la rencontre avec Razor, l’un des créateurs, pour obtenir l’une des dernières cartes…
A part le visuel et le fait que cet arc ne va pas autant au bout de son concept que les autres (même si ça fait un peu partie intégrante de l’oeuvre de laisser toujours un potentiel énorme dans l’univers que les héros ne découvriront jamais, cf. le passé de la Brigade ou les étages supérieurs de la tour Céleste), c’est globalement un sans faute.